Cette attaque à la bombe a suscité une vague d’émotion et de réactions dans le pays.
Le prix Nobel de la paix, Denis, Mukwege s’est dit « horrifié » par ce qu’il qualifie d’attentat terroriste commis le jour de Noël.
De son côté, l’opposant Martin Fayulu Madidi, se dit touché par cette explosion qui a fait plusieurs victimes, et se joint aux familles touchées de près ou de loin par ce triste évènement.
Le Chef de l’État congolais, Felix Tshisekedi qui a condamné avec vigueur “cet acte odieux”, selon le compte twitter officiel de la Présidence a également promis que les auteurs de l’attaque seront traqués et sanctionnés.
La société civile congolaise a également réagi à l’attentat. Le mouvement dit « les indignés des massacres dans l’Est du pays » a déclaré ne pas comprendre la recrudescence de l’insécurité alors que la région est sous état de siège. La coordonnatrice du mouvement Nicole Kavira exige d’ailleurs une enquête dans l’immédiat pour comprendre ”ce qui ne marche pas sur les questions sécuritaires à l’est du pays.”
Les autorités provinciales promettent de renforcer la sécurité de la population durant la fête de nouvel an précisant qu’une enquête est en cours pour faire la lumière sur cet attentat suicide.
Le commissaire supérieur, Narcisse Muteba par ailleurs maire de la ville de Beni, appelle la population à plus d’unité et à continuer à vivre. Pour lui, ”l’ennemi est en débandade, il n’a plus de force.”
Si l’attentat n’a pas encore été revendiqué, le gouvernement de la RDC accuse les rebelles, actifs à l’est du pays, d’en être l’auteur.
Les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, situées à l’est du pays, sont placées sous état de siège depuis le 6 mai pour mettre fin aux violences et aux guerres dans cette zone.