France: Koffi Olomide Star et Musicien congolais est déclaré coupable d’enlèvement mais pas d’agression sexuelle par un tribunal français

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Une cour d’appel Française a déclaré la star de la rumba congolaise Koffi Olomidé coupable d’avoir retenu quatre de ses anciens danseuses contre leur gré, mais l’a acquitté des accusations d’agression sexuelle.


Koffi Olomidé, qui vit en France, a été accusé par quatre de ses anciennes danseuses congolaises de les avoir agressées sexuellement et de les avoir détenues contre leur gré dans une villa en dehors de Paris.

Les crimes auraient été commis entre 2002 et 2006.

La cour d’appel de Versailles a acquitté lundi le chanteur d’agressions sexuelles “au bénéfice du doute”. Le président du tribunal a évoqué les « déclarations évolutives et parfois contradictoires » des plaignants.

Cependant, le fait que les femmes aient été séquestrées ne faisait “pas de doute”, a-t-il déclaré. Ils avaient été “privés de toute liberté et surveillés en permanence” par deux des complices d’Olomide dans une maison d’Asnières-sur-Seine, au nord-ouest de Paris, où des serrures avaient été posées aux volets.

Olomidé a été condamné à 18 mois de prison avec sursis et obligé de maintenir l’ordre public pendant trois ans.

Ses deux gardes congolais, Mbila Kakese et Ogima Tsasa Nduka, ont tous deux écopé de six mois de sursis dans les mêmes conditions.

Les Plaignants déçus?

Les plaignants “seront forcément déçus du délit d’abus sexuel, puisque c’était la chose la plus importante pour eux”, a déclaré l’avocat David Desgranges à l’issue du verdict.

Mais il s’est félicité que l’accusation de séquestre ait été retenue, contrairement au jugement initial, et “avec des intérêts et dommages-intérêts considérables”.

Olomidé et ses deux complices sont tenus de verser entre 10 000 euros et 32 ​​000 euros à chaque danseur.

Les quatre femmes congolaises ont accusé Koffi Olomidé et ses deux complices de les avoir enfermés dans la villa près de Paris alors que le chanteur était en tournée ou en enregistrement.

Ils ont dit qu’ils avaient été forcés d’avoir des relations sexuelles avec Olomidé, qui les frappait s’ils tentaient de résister.

Koffi a toujours nié les allégations.

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