Libération de Kamerhe ressuscite l’ACAJ qui parle d’un “nouveau scandale judicaire”

Nous avons suivi tellement de cas dans ce pays, mais nous n’avons jamais eu d’acaj disant un seul mot.
Ce pays va très bas en ce qui concerne le tribalisme.
De nombreuses personnes ont été arrêtées et libérées de manière suspecte. Mais ces sociétés dites civiles savent à qui elles servent.
Comment quelqu’un peut-il plaider pour que Vital Kamerhe continue d’être en prison, mais ils n’ont jamais soulevé le fait qu’il n’était qu’un chef de cabinet de Félix Tshisekedi et que Tshisekedi aurait dû être aussi emprisonné.

La liberté provisoire accordée à Vital Kamerhe par la Cour de cassation est un nouveau scandale judiciaire qui a un précédent fâcheux, a indiqué le coordonnateur de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), Georges Kapiamba.

Pour lui, cette libération vient porter un coup dur au projet de la lutte contre la corruption prôné par le Chef de l’Etat. Encore une fois, ajoute-t-il, la politique vient s’immiscer à la justice. 

Nommé directeur de cabinet du chef de l’État en janvier 2019, Vital Kamerhe a été arrêté le 8 avril 2020 et condamné à 20 ans de prison au premier degré puis à 13 ans au deuxième degré, avec l’entrepreneur libanais Jammal Samih, 79 ans, pour le détournement d’environ 50 millions USD.  

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